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Activistes GAÏA
8 mars 2013

Vous êtes le résultats de ce que vous mangez.


Ne cherchez pas, les gens censés et les scientifiques non dépendants sont tous d’accords : 70 à 80% des cancers se construisent par notre mode alimentaire.

Mais la dégradation s’effectue progressivement sur des années voire des décennies ; or, ni les gens ni la médecine ne reconnaissent aisément un lien direct et préfèrent noyer le problème dans la fatalité de mystères multifactoriels.

Voyez par exemple concernant le cancer du sein dont 13% des femmes étasuniennes sont atteintes alors que moins de 1% des femmes japonaises le sont parce qu'elles consomment en majorité des mets traditionnels composés de crudités, d’algues et de produits de la mer. Et malheureusement, celles qui vont vivre aux USA rejoignent très vite les statistiques du pays.

Même nos animaux de compagnie sont décimés par le cancer depuis que nous les nourrissons (par facilité) avec des boites et des croquettes.

Hélas il est aussi difficile de faire changer d’habitudes alimentaires que de religion. L’on s’attaque à une éducation du goût et même, pour beaucoup, à une véritable addiction. Alors, on préfère mettre en doute les dérangeurs et espérer des remèdes miracles permettant de ne pas remettre en question nos confortables repères. Ceci prévaut pour la plupart des maladies.

Voici une expérience de laboratoire qui a été effectuée il y a plusieurs décennies sur deux rats (excusez, je suis contre mais c’est fait). L’un des rats était atteint d’une tumeur cancéreuse, l’autre était en bonne santé. Ils furent reliés l’un à l’autre par un pontage sanguin qui mélangeait leurs circulations respectives. Que croyez-vous qu’il arriva ? Le rat malade transmit son cancer à l’autre ? Pas du tout, et de plus il fut guéri. Conclusion : il manquait quelque chose au rat malade pour mener à bien sa guérison, et ce quelque chose lui a été fourni par son compère.

Nous devrions normalement avoir en nous tous les éléments pour nous guérir rapidement de toutes les maladies. Lorsque nous tombons malades, c’est que nous présentons une grosse CARENCE quelque part ; et l’alimentation moderne nous rend de plus en plus carencés.

Pourquoi ? Parce que toute la chaîne alimentaire (animaux de bouche, fruits, légumes, céréales) est carencée, et cela d’abord à cause des engrais chimiques qui brûlent l’immense population des indispensables micro-organismes du sol, qui rendent les minéraux assimilables par les racines. Ajoutons à cela 5 tonnes en moyenne de vers de terre à l’hectare qui, éradiqués, ne participent plus à la chaîne de transformation des micro-éléments de la terre.

De plus 90% des habitudes alimentaires sont faites d’aliments morts, tués par une cuisson brutale, par la congélation, l’ionisation (rayons gamma), ou les conservateurs chimiques.

En médecine, il y a de nombreuses voies pour résoudre les problèmes de santé dont trois principales :

intervention par des remèdes chimiques –ne traitent ponctuellement que les symptômes - tous toxiques (molécules n’existant pas dans la nature et non reconnues par le vivant)
intervention par des remèdes naturels – dépannage non toxique mais provisoire
intervention par une nutrition raisonnée – rend au corps sa capacité d’auto-guérison définitive

Une étude intéressante dont personne ne parle

En 1932, Paul Kouchakof, médecin suisse a montré que si notre alimentation contient plus de 50% de produits cuits, il se produit systématiquement une réaction du sang qu’il nomma « leucocytose nutritionnelle » comme si le système digestif était agressé par un ennemi. Inversement, Kouchakof dit que cette leucocytose ne se produit jamais lorsque nous consommons plus de 50% d’aliments crus (qui n’ont pas été dégradés par la cuisson). Eh oui, avec la cuisson, adieu les enzymes qui craquent les aliments pour ensuite fabriquer nos propres protéines.

Les carences alimentaires génèrent les carences métaboliques

Petit à petit, cela fait le lit des maladies morbides. Mais quand on sait que l’industrie pharmaceutique fait bon an mal an un chiffre d’affaire de 500 milliards de dollars dans le monde, l’on se doute bien que la promotion de la médecine nutritionnelle est un danger potentiel à dénigrer et à combattre sans ménagement.

J’ai assisté à l’avènement du crudivorisme (et ses dérapages instincto) avec Guy Claude Burger et ses règles bizarres : de la viande crue, du poisson cru, mais pas de céréales ni de légumineuses, inenvisageables crues, d’où, souvent, une grande frilosité des adeptes.

J’ai, de fait, connu des personnes auxquelles le régime végétarien crudivore a parfaitement réussi, mais aussi d’autres pour qui cela a été une catastrophe. Il faut savoir, concernant les légumes, que le travail nécessaire de l’intestin est beaucoup plus important avec le cru qu’avec le cuit. Un colitique doit tout manger cuit s’il ne veut pas entretenir son problème voire l’aggraver.

Concernant les fruits, il y a une règle que peu de personnes connaissent : ils ne doivent pas être consommés avec d’autres aliments mais en dehors des repas, sinon ils génèrent des fermentations et des gaz. Mais ne tombons pas dans le fanatisme, car nous ne sommes pas tous pareils et mon adage favori de thérapeute est « Ce qui guérit l’un peut tuer l’autre ». Aussi soyons toujours attentifs aux réponses de notre corps, surtout en régime permanent, car si la plupart des régimes font des miracles à court terme, les mois s’écoulant, arrive le temps des carences, et les gens se demandent pourquoi cela ne marche plus…..

La sagesse est-elle la formule Kouchakof pour tous ?

Personnellement, j’ai essayé les 50% de cru et cela a été une catastrophe au niveau intestinal : j’ai rapidement perdu plusieurs kilos (alors que je suis déjà maigre au départ) et mon énergie s’est écroulée.

A titre d’exemple, mon épouse est mon parfait anti-modèle de fonctionnement : elle prend un seul repas le soir composé de 80 à 90% de crudités afin de digérer facilement et ne pas grossir, alors que je mange 5 fois par jour avec 80% de cuit pour bien digérer et ne pas maigrir – elle ne mange pratiquement pas de fruits , surtout acides, alors que j’en consomme chaque jour, surtout des bananes - elle a trop chaud quand j’ai froid – elle a besoin de beaucoup de sommeil alors que je dors peu, etc. Bref nous vivons dans deux modèles de véhicule totalement différents et ne fonctionnant pas au même carburant.

En outre, il court une nouvelle mode de régime en raison d’un livre à succès, avec laquelle je ne suis pas d’accord : c’est l’alimentation par groupes sanguins. En l’occurrence est-il raisonnable de concevoir un même régime alimentaire pour un trappeur canadien de même groupe sanguin qu’un bureaucrate martiniquais ? No comment.

Ce qui est valable pour tous, c’est la règle d’or d’Edgar Cayce (le plus grand guérisseur médium du 20ème siècle) : NO FRIES (aucune friture).

Le steak-frites est le menu type qui fait le plus de dégâts cardio-vasculaires. Le pays champion du diabète est l’ile Maurice avec 70% de diabétiques. Pourquoi ? On y grignote sans cesse des beignets et des sucreries dans la rue et l’on y boit des sodas à longueur de journée. Les pays du nord qui consomment énormément de produits laitiers sont ravagés par l’arthrose et les cortèges de maladies inflammatoires (en ite).

Noter que le couscous végétarien est le repas le plus sain et équilibré qui soit : céréale au milieu (semoule de blé) parsemée de quelques légumineuses (pois chiches) et légumes autour. L’on retrouve le même schéma adapté en Amérique du sud avec semoule de maïs – haricots rouges – légumes. Noter enfin que la cuisson à la vapeur est sans conteste la formule la plus saine, préservant au mieux les vitamines et les enzymes.

Et ayez toujours à l’esprit que :

Votre santé physique mais aussi psychique est surtout le résultat de ce que vous mangez depuis longtemps.
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